Questions De Patrimoine

Questions De Patrimoine – Printemps 2018

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Questions de patrimoine 3 organisme qui a fait du lobbying pour améliorer la situation des femmes. En ce temps-là, seules les femmes célibataires et veuves pouvaient voter en Ontario. Et les femmes mariées ne pouvaient ni être propriétaires, ni exercer des fonctions officielles, nulle part au Canada. À la fin du XIX e siècle, les suffragettes canadiennes ont commencé à tenir des réunions nationales et internationales, à exercer des moyens de pression, à faire circuler des pétitions et à collaborer avec des hommes politiques qui appuyaient leur cause. Leur allié libéral John Waters, député provincial de Middlesex-Nord, a déposé neuf projets de loi en faveur du droit de vote des femmes de 1885 à 1893. Les suffragettes ont également organisé des simulacres de parlement, où il était supposé que les femmes avaient toujours eu le droit de vote, alors que les hommes aspiraient à l'émancipation. L'une de ces parodies théâtrales s'est déroulée au parc Horticultural Gardens à Toronto (aujourd'hui Allan Gardens) le 18 février 1896. Sonia Leathes, membre du CNFC, a écrit un certain nombre de pamphlets défendant le droit de vote des femmes, dont « Where and How May Canadian Women Vote » (Où et combien de Canadiennes votent) en 1911 et « What Equal Suffrage has Accomplished » (Ce que le suffrage égal a accompli), en 1911-1912. En février 1914, le University Magazine a publié son article « Votes of Women: Speech Given to the National Council of Women of Canada ». On pouvait y lire : [Traduction] « Le parlement n'est pas responsable envers les femmes n'ayant pas le droit de vote, dont les intérêts et Photographie de groupe du Conseil national des femmes à Rideau Hall, à Ottawa. Source : Studio Topley/Bibliothèque et Archives Canada/PA-028034 « Les lords sont venus à la conclusion que le mot "personnes" dans l'art. 24 comprend les membres à la fois du sexe masculin et du sexe féminin et que, en conséquence, la question qui a été soumise par le gouverneur général doit faire l'objet d'une réponse positive et que les femmes sont éligibles pour être nommées et devenir membres du Sénat du Canada, et ils vont humblement par conséquent en aviser Sa Majesté. » Lord Sankey, L.C., Comité judiciaire du Conseil privé, Edwards c. Procureur général du Canada, 1930

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